Sylvie Brivet
Psychologue clinicienne-Psychothérapeute
Après avoir accompagné de nombreux salariés en Entreprise (Oxbow, Reebok Europe, Décathlon, Triumph International, etc.) en tant que manager et consultante indépendante, période durant
laquelle j’ai été confrontée à l’impact des événements de vie et du stress sur notre santé et notre qualité de vie, j'ai choisi de me spécialiser en psychologie de la santé (1) à l'Université Paris-Descartes et en Thérapies Cognitives et Comportementales (2)
à la Faculté de Médecine de Montpellier.
Basée sur une approche biopsychosociale (3) de la santé, mon activité (4) en entreprise, en cabinet et en institution, comprend l’évaluation et la prise en charge des troubles psychiques (anxiété, dépression, TOC, addiction, etc.) ainsi que des actions de prévention et de psychoéducation : ateliers, conférences, site informatif, publication, analyse de la pratique, etc.
L’objectif de ces actions est d’apporter une réponse personnalisée aux besoins d’information et de formation des patients, de leurs aidants naturels ou professionnels sur les aspects «psy» de notre santé : régulation émotionnelle, troubles de l’adaptation à la maladie et/ou au handicap, stress et troubles anxio-dépressifs, difficultés du rôle d’aidant familial ou professionnel, qualité de l’alliance thérapeutique et observance, risque d’épuisement (burnout), évaluation du risque suicidaire, deuil compliqué, etc.
(1) La psychologie de la santé est l'étude des différents types de facteurs biologiques, psychologiques et sociaux, intervenant dans le maintien de la bonne santé ou dans le déclenchement et l'évolution des maladies. Cette spécialité de la psychologie clinique vise à soutenir chaque individu pour qu'il trouve en lui, et autour de lui, les ressources nécessaires à sa santé.
(2) Les TCC sont des thérapies dites "brèves" qui se limitent généralement à la prise en charge d'un "comportement cible" : trouble du sommeil, TOC, phobie spécifique, anxiété sociale, etc.
(3) L'approche biopsychosociale prend en compte l'interaction des facteurs psychologiques, sociaux et biologiques de la maladie. Elle s'oppose à une lecture exclusivement biologique ou psychologique des symptômes.
(4) Activité en psycho-oncologie à la Maison des patients et des aidants de l’Institut Curie (92), en rééducation et soins de suite cardiovasculaires à la clinique Bizet (75), en maternité de niveau 3 à l’hôpital Robert Debré (75), aux urgences psychiatriques et en protocole de transsexualisme à l’hôpital Foch (92), en prévention des risques psychosociaux auprès des agents de la SNCF, etc.
Spécialisée en psychologue de la santé
L’interdépendance de notre équilibre psychique et somatique, par le biais de mécanismes biologiques et/ou cognitifs, est aujourd’hui bien établie.
Bien que l'ensemble des troubles somatiques n’ait pas d’origine «psy», leur dimension psychologique est omniprésente dans les croyances et les comportements de santé, l’observance et l’alliance thérapeutique, l’effet placebo ou nocebo (1).
C'est la raison pour laquelle les prises en charge biopsychosociales (2) se développent en milieu hospitalier pour :
- Informer le patient de manière éducative et préventive
- Renforcer et soutenir sa motivation au changement
- Participer avec les professionnels de santé à son éducation thérapeutique
- Comprendre et intégrer les croyances de santé du patient
- Développer ses compétences psychosociales (3)
- Accompagner son autonomisation, etc.
Basée sur cette approche biopsychosociale de la santé, mon activité comprend des actions de psychoéducation et de prévention.
(1) Il a été démontré que certains patients consommant des médicaments inertes (placébos), qu’ils pensent être actifs, ressentent des effets secondaires indésirables : l’effet nocébo. Une mauvaises expériences avec des médicaments antérieurs, une information négative reçue du médecin, du pharmacien et de la presse peuvent provoquer des effets indésirables chez les patients, tout comme le fait de lire la liste des effets secondaires possibles.
(2) L'approche biopsychosociale prend en compte l'interaction des facteurs psychologiques, sociaux et biologiques de la maladie. Elle s'oppose à une lecture exclusivement biologique ou psychologique des symptômes.
(3) Selon la définition de l'Organisme Mondial de la Santé (OMS)
: Les compétences
psychosociales sont la capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux
exigences et aux épreuves de la vie quotidienne.
Formations, recherches et publications
Formatrice en Entreprise, j'interviens à partir de situations concrètes proposées par les participants autour des questions de communication, de gestion de conflit, de gestion du stress, d'affirmation de soi, etc.
En complément de ces activités de terrain, j'ai pu contribuer à l’écriture d’un chapitre d'ouvrage sur les interventions en psychologie de la santé, mener une recherche sur l’impact des croyances de santé en cardiologie, développer un outil de screening (questionnaires destiné à la prévention) des facteurs de vulnérabilité dans l’attachement prénatal (précurseur de l’attachement parental) et traiter de la prise en charge de la douleur et de la fatigue chronique en Thérapies Cognitives et Comportementales.
Cette mise à jour de mes savoirs théoriques participe à l'évolution de ma pratique clinique et répond au besoin d’information des patients et des soignants.
